"Ils chantent dans les églises, mais aussi dans les salles de concert, et même à l’Olympia : ils prendront désormais rendez-vous, chaque année, avec les Angels Music Awards.
Ces baladins de Dieu font de la pop, du rock, du reggae ou du chant vocal. Avec des textes inspirés et des mélodies travaillées, ils veulent partager leur foi".
C'est ainsi que le magazine Pèlerin, partenaire de l'événement, présente cette tentative d'équivalent des "Victoires de la musique", pour les musiciens francophones qui expriment leur foi chrétienne.
A caractère oecuménique, cette initiative pionnière, avec la part de risque et d'ajustements qu'elle comporte, a plus qu'entr'ouvert la porte aux protestants évangéliques, via la participation de Marc Brunet, co-fondateur de Séphora Musique. L'événement a lieu ce soir (17 octobre 2015) à la Salle Wagram, à Paris.
Une initiative à suivre, révélatrice des recompositions de l'offre culturelle chrétienne et du développement du marché francophone des musiques dites chrétiennes (incluant le Gospel).




A l'entrée des années 2000, alors que le nouveau succès public du "Gospel français" ou francophone ne se dément pas, de nombreux groupes continuent à voir le jour et les publics s'élargissent, conduisant à investir les plus grandes salles de spectacle disponibles. Ces ensembles ne sont pas l'apanage de chantres d'origine africaine ou caribéenne : de plus en plus de métropolitains s'approprient activement cette musique en s'insérant dans des chorales Gospel, voire en en créant de toute pièce.
Après la décennie des années 1990 durant laquelle les spectacles et concerts Gospel se multiplient, particulièrement en Île-de-France, l'année 1999 marque un nouveau tournant. C'est en effet cette année-là que voit le jour une maison de production et de distribution intitulée Ccinia. Sa spécialité ? Le Gospel français. 

Le terme de Gospel, qui signifie évangile en anglais, renvoie à la culture anglo-saxonne. 
















